Situation fiscale lors de la vente d'un terrain avec répartition
Situation fiscale lors de la vente de terrains avec remembrement
A. Faits
1. Un terrain agricole en copropriété doit être vendu à la commune. Il est prévu de vendre les deux tiers de la surface, le tiers restant pouvant être vendu librement à des tiers par les propriétaires après un remembrement suite à l'aménagement (à des prix nettement plus élevés).
Dans le contrat, la commune prévoit qu'un remembrement volontaire, impliquant d'autres propriétaires concernés, est réalisé et que les parcelles correspondantes pour les aménagements soient cédées gratuitement. La commune effectue l'aménagement et le vendeur s'engage, dans le contrat de vente, à prendre en charge les coûts d'aménagement pour la partie restante. Une procédure de remembrement officielle reste possible en cas de désaccord.
2. Le terrain hérité a été acheté par le défunt il y a des décennies et est toujours loué pour l'agriculture.
B. Questions
1. Est-il correct d'éviter strictement le remembrement volontaire, car seul le remembrement officiel permet d'éviter la taxation de la valeur ajoutée et de la taxe foncière ?
2. Serait-il alors suffisant de laisser échouer le remembrement volontaire prévu en le refusant, ou serait-il préférable de spécifier dès le contrat de vente le remembrement officiel ?
3. La location actuelle du terrain a-t-elle un impact fiscal quelconque lors de la vente de la parcelle principale à la commune ou plus tard des parcelles restantes à des tiers ?
4. Est-il courant et acceptable que le transfert de propriété se fasse sans garantie 14 jours avant le paiement du prix d'achat, "parce qu'il s'agit d'une commune politique" (texte notarié) ?