La taxe de transfert de propriété pour les sociétés de personnes enregistrées
Chère équipe d'experts,
J'ai besoin de conseils pour la situation suivante.
Actuellement, je vis dans une maison mitoyenne avec ma compagne. Nous ne sommes pas mariés et n'avons pas l'intention de nous marier.
La maison a une valeur d'environ 260 000 euros, une charge hypothécaire de 140 000 euros, ainsi que des dettes restantes de 127 000 euros, et elle appartient uniquement à ma compagne.
À l'époque, la banque avait demandé une caution pour le prêt, que son ancien compagnon avait accepté de prendre en charge. En raison de leur séparation, il souhaite maintenant transférer cette caution à moi, ce à quoi la banque a également donné son accord. Pour ma sécurité (on ne peut jamais faire confiance à un garant), je souhaiterais cependant figurer dans l'acte de propriété, ou ma compagne pourrait me céder la moitié de la maison, pour laquelle je reprendrais les dettes restantes.
En cas d'achat d'une moitié ou de reprise de la dette, des droits de mutation à titre onéreux de 127 000 euros seraient logiquement dus. Si nous devions nous séparer dans 20 ans et que l'un des partenaires reprend la maison seul, des droits de mutation à titre onéreux seraient à nouveau dus. À mon avis, ce n'est pas très agréable, d'où la réflexion suivante :
Ma compagne (A) et moi (B) créons une société de personnes, qui n'a pas de vocation commerciale ni de but lucratif, car nous habitons la maison nous-mêmes. A y apporte sa maison en apport, et A+B détiennent chacun 50 % des parts. À mon avis, des droits de mutation à titre onéreux seraient également dus pour B.
Si nous nous séparons dans 20 ans, B pourrait transférer ses 50 % à un nouvel associé C sans déclencher de droits de mutation à titre onéreux, car ni A ni C ne posséderaient plus de 95 %.
Peut-être pourriez-vous répondre succinctement à trois questions concernant les droits de mutation à titre onéreux :
1. Les droits de mutation à titre onéreux sont-ils dus lors de la création d'une société de personnes (par A et B) et de l'apport de la maison par A, si chacun détient 50 % ?
2. Une éventuelle imposition des droits de mutation à titre onéreux pourrait-elle être évitée, par exemple par des apports en numéraire de B d'un montant équivalent à 50 % de la valeur de la maison ?
3. Les droits de mutation à titre onéreux sont-ils dus lors du transfert des parts de B à C ?
Merci pour vos efforts !