Déclenchement de la taxe sur l'acquisition de biens immobiliers et/ou des gains spéculatifs par le transfert d'une propriété immobilière ?
Novembre 13, 2011 | 30,00 EUR | répondu par Oliver Burchardt
Mesdames et Messieurs,
Dans le testament, l'héritier unique doit remettre "un quart de la fortune" aux deux enfants du défunt de manière littérale. La fortune se compose de valeurs mobilières, de comptes d'épargne et de biens immobiliers. Le testament ne précise pas comment le legs doit être exécuté. Bien que la valeur du legs corresponde au minimum légal (25%), il n'est en aucun cas mentionné que les deux enfants sont "déshérités".
L'héritier unique et un enfant ont convenu de remplir en partie le legs en transférant un bien immobilier dont la valeur n'excède pas 25%.
Ce bien immobilier était en possession du défunt depuis plus de 20 ans et sa valeur a été déterminée par un expert assermenté par l'État.
J'ai quelques questions à ce sujet :
1) Est-ce qu'il y a des droits de mutation à payer lors du transfert de la propriété ? Ou est-il possible de rédiger le contrat notarié de manière à ce qu'aucun droit de mutation ne soit appliqué ?
2) Est-ce qu'un bénéfice imposable (privé) peut résulter pour l'héritier unique lors du transfert de la propriété dans le cadre du legs ?
Je vous prie de bien vouloir répondre au plus tard le lundi 14 novembre 2011.
Je vous remercie par avance.
Cher demandeur,
Je vous remercie de votre demande, à laquelle je répondrai volontiers dans le cadre d'une consultation initiale.
Veuillez noter que l'évaluation fiscale est basée sur les faits exposés. Modifier, ajouter ou omettre des informations peut altérer le résultat, éventuellement de manière significative.
En raison de la disposition testamentaire selon laquelle les enfants reçoivent un legs, il y a ici une acquisition à titre gratuit, ce qui entraîne pour les légataires (c'est-à-dire les enfants) des droits de mutation à titre gratuit en vertu de l'article 3, paragraphe 1, point 1 de la loi sur les droits de succession.
L'exécution par l'héritier unique ne constitue pas un événement fiscalement pertinent, mais concerne uniquement le partage de l'héritage. Par ailleurs, en raison de la durée de détention du bien immobilier par le défunt, qui est imputée à l'héritier selon l'article 23, paragraphe 1, phrase 3 du code de l'impôt sur le revenu, il n'y aurait pas de vente immobilière privée en cas de cession.
Du point de vue des droits de mutation à titre onéreux, il y a une exonération en vertu de l'article 3, point 2 du code général des impôts.
J'espère que mes explications vous ont été utiles.
Cordialement,
Oliver Burchardt
Expert-comptable
Conseiller fiscal
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