Épuisement
Décembre 14, 2010 | 10,00 EUR | répondu par Dr. med. Ralf Berg
Bonjour,
j'ai un problème. Depuis quelques jours, je souffre d'insomnie, de fatigue, de maux de tête, de vertiges, de palpitations et de nausées. Je n'arrive pas à me motiver pour quoi que ce soit, j'ai du mal à me concentrer et dès que je pense à mon travail, je me sens mal et mal à l'aise. Je me sens épuisé et fatigué.
Mon problème a commencé depuis que j'ai reçu ma lettre de licenciement pour motif économique. Mon patron raconte également à tous les clients que nous devons fermer, ce qui me rend complètement abattu.
Ma question est la suivante, j'aurais besoin de prendre un petit congé pour prendre un peu de distance, malheureusement je n'ai plus de droit aux congés. Pourrais-je me faire arrêter pour maladie à cause de cela?
Merci pour votre réponse.
Cher demandeur,
La situation dans laquelle vous vous trouvez est psychologiquement éprouvante pour vous. Vous êtes sûrement conscient de votre situation, mais un simple arrêt maladie ne la changera pas. De plus, je soupçonne que, étant donné la force avec laquelle vous réagissez à la situation, une simple pause ne suffira pas et que les choses ne se rétabliront pas d'elles-mêmes.
Vous avez peut-être besoin d'un arrêt maladie, mais surtout d'une recommandation vers un médecin expérimenté en psychothérapie. Si vous pouvez répondre sans peur et sans sensations physiques désagréables à des questions telles que : que vais-je faire après la fermeture de l'entreprise, comment gérer la peur d'être au chômage pendant une longue période, j'ai les perspectives professionnelles suivantes… ou du moins vous en libérer, vous vous sentirez mieux. Cependant, je pense que vous devriez également demander une aide thérapeutique pour cela. Vous devez apprendre à répondre aux questions sur l'avenir et comment avancer, et à développer une perspective pour vous-même. Essayez donc de consulter un psychothérapeute, qui pourra éventuellement également vous prescrire un arrêt maladie si nécessaire.
Avec mes salutations les plus cordiales,
Dr. R. Berg
