Cession de fonds étrangers avant l'impôt forfaitaire
Novembre 16, 2015 | 50,00 EUR | répondu par StB Patrick Färber
Quelqu'un a déposé des fonds étrangers à distribution en 2002 dans un compte en Suisse. Le prix d'achat (1993) n'est pas vérifiable. Les revenus en cours n'ont jamais été déclarés.
En 2004, les fonds ont été vendus à partir de ce compte, le délai de prescription de 2004 étant encore ouvert, l'évasion fiscale prescrite.
Supposons que le produit de la vente était de 100, comprenant des revenus équivalents à des distributions depuis le 1.1.94 = 40, provenant des années 2003 (délai de prescription expiré) et 2004 respectivement = 4.
Le taux d'imposition personnel est simplifié à 50%. Combien doit-on payer en impôts aujourd'hui (en plus des intérêts de retard) ? 50% de 40, ou environ 50% de 100, ou tout autre montant ?
Cher demandeur,
Je comprends votre question comme suit :
Vous avez acquis un fonds étranger à distribution en 1993, l'avez transféré en Suisse en 2002 et vendu en 2004. Dans le cadre d'une régularisation fiscale (déclaration spontanée, apparemment avant 2015), seule la prescription fiscale pour l'année 2004 est encore ouverte.
Sans plus de précisions, voici ma réponse :
Selon la législation en vigueur avant l'impôt forfaitaire, les gains de cession de parts de fonds n'étaient imposables que s'ils étaient détenus moins d'1 an. Une imposition en cas de vente en 2004 ne peut donc pas avoir lieu, car l'acquisition a eu lieu en 1993. Le transfert en 2002 n'est pas considéré comme une acquisition, mais comme un transfert d'un compte à un autre du même contribuable, selon les faits exposés.
Pour l'année 2004, seuls les revenus équivalents aux distributions et éventuels gains intermédiaires doivent être imposés. Les revenus équivalents aux distributions des années précédentes ne peuvent plus être réclamés par l'administration fiscale en raison de la prescription.
Cette évaluation a été faite sur la base des informations que vous avez fournies. Des écarts ou des informations manquantes pourraient entraîner une évaluation différente.
Cordialement,
P. Färber, expert-comptable
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