Quel métier enregistrer?
Avril 5, 2016 | 30,00 EUR | répondu par StB Patrick Färber
Madame, Monsieur,
Je voudrais me lancer dans une activité de services de beauté dans le domaine de la cosmétique, à domicile. Pour l'instant, ce ne sera qu'une activité complémentaire, car je suis actuellement assurée par la famille de mon mari, et je prévois un chiffre d'affaires mensuel de 1000€ au début de l'ouverture. L'ouverture est prévue pour le 1er octobre 2016. L'année suivante, il est très probable que mon chiffre d'affaires dépasse 17500€.
Ma question est la suivante : Mon mari travaille à plein temps, je travaille à temps partiel et j'aimerais rester assurée par la famille pour le moment... Quel type d'entreprise me recommandez-vous dans ce cas ? Dois-je commencer par une petite entreprise ou opter directement pour une entreprise normale ? Les dépenses pour la création commenceront dans les prochaines semaines, faut-il déjà avoir une entreprise enregistrée à ce moment-là ? Comme mentionné ci-dessus, l'ouverture est prévue pour le 1er octobre 2016.
Merci d'avance.
Cordialement,
Cher demandeur,
Sur la base de vos indications et en tenant compte du montant de votre investissement, je peux vous orienter comme suit pour obtenir d'autres conseils - de préférence sur place :
Composante fiscale :
- D'un point de vue fiscal, une entreprise est une entreprise, que ce soit une "petite entreprise" ou une "normale". Il n'y a pas de "choix" à faire. Vous devez informer et déclarer votre activité au bureau des impôts en envoyant le "questionnaire fiscal pour la création d'une activité commerciale", dès le début des premières démarches de préparation. Vous devez également informer la chambre de commerce. Vous bénéficiez d'une franchise de 24 500,00 EUR de bénéfice (pas de chiffre d'affaires) pour l'impôt sur les bénéfices.
- Si vous exercez votre activité dans votre propre maison (propriété, pas de location) dans une pièce dédiée, sachez que si vous dépassez certains seuils de valeur, cette pièce deviendra inévitablement un actif de l'entreprise, ce qui signifie que les plus-values sur le terrain et les bâtiments devront être déclarées comme bénéfices en cas d'arrêt de l'activité.
- Du point de vue de la TVA, il existe, comme vous l'avez mentionné, le régime de la franchise en base de TVA. Vous indiquez que vous envisagez de dépasser à long terme le seuil, il serait donc peut-être envisageable de renoncer dès maintenant à la franchise en base de TVA, afin de pouvoir déduire la TVA sur les achats.
Assurance maladie :
Cela doit impérativement être discuté avec votre caisse d'assurance maladie sur la base de chiffres concrets (chiffre d'affaires et bénéfice). Vous ne pourrez rester dans l'assurance familiale que si la somme du mini-job et de l'activité indépendante complémentaire ne dépasse pas 1/7 du salaire de référence mensuel, en 2016 il s'agit de 415 EUR de bénéfice par mois (pas de chiffre d'affaires). Si vous exercez ultérieurement une activité indépendante principale, vous serez exclu de l'assurance familiale - éventuellement de manière rétroactive. D'après vos explications, je suppose que lorsque les choses vont bien, vous ne pourrez plus rester dans l'assurance familiale. Clarifiez cela avec votre assurance maladie à l'avance, car il existe différents critères de temps/bénéfice pour distinguer l'activité complémentaire de l'activité principale, ce qui serait trop long à expliquer ici. Si l'assurance familiale est importante pour vous, vous devriez maintenir votre activité commerciale à petite échelle.
J'espère que ces orientations vous seront utiles pour vos recherches ultérieures !
Cordialement,
StB Patrick Färber
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