Le travail indépendant et les soupçons de passe-temps ainsi que la demande de congé parental
Bonjour,
outre mon emploi principal en tant que salariée, je travaille en tant que comédienne de doublage en freelance depuis 2012. (J'opte toujours pour le régime de la micro-entreprise). Comme j'ai généralement fait des pertes, le fisc a soupçonné il y a quelques années une activité de loisir. Avec un concept de promotion approprié et une prévision de bénéfice total (2012-2017), j'ai pu éviter la déclaration d'activité de loisir temporairement. Cependant, je n'ai pas du tout réalisé le bénéfice prédit et bien sûr j'ai de nouveau fait des pertes pendant la pandémie de Covid-19 (seulement des profits de 90 ou 350 € sur 2 ans, une perte d'environ -1400 € une fois, sinon des pertes de -10 à -110 €).
Maintenant, le fisc a de nouveau évoqué le soupçon d'activité de loisir. On m'a demandé de prouver à nouveau dans les deux semaines mes efforts pour réaliser des bénéfices ou on m'a demandé si je voulais arrêter l'activité. C'est précisément maintenant que j'attends un enfant pour fin octobre et que je vais prendre un congé parental. J'écris "précisément maintenant" car d'une part je ne serai pas active pendant le congé parental et donc je ne réaliserai pas de bénéfices et d'autre part, dans ma demande d'allocations parentales que je dois soumettre après la naissance fin octobre, je préférerais être considérée comme travailleuse indépendante avec des revenus mixtes. En effet, dans la demande d'allocations parentales, les 12 derniers mois avant la naissance ne sont pas pris en compte, mais l'année civile précédant la naissance. De plus, en tant que travailleur indépendant, on est également considéré si on a eu des revenus négatifs, pas seulement des bénéfices. Cela me placerait en 2019 comme période de référence, étant donné que l'on peut exclure la période de la pandémie en cas de pertes de revenus (j'ai en effet travaillé brièvement en tant que salariée à temps partiel pendant la pandémie, puis j'ai perdu mon emploi et n'ai pas reçu de commandes en tant que travailleuse indépendante). 2019 serait donc une bonne année de référence, car bien que j'aie encore fait des pertes en tant que travailleuse indépendante cette année-là, j'ai travaillé à plein temps pendant 10 mois d'affilée en tant que salariée, ce qui augmenterait les allocations parentales. Si la période de référence était 2020 (si je suis considérée uniquement comme salariée), je ne recevrais que le montant minimum de 300 € en raison de mon chômage majoritaire en 2020, car j'ai travaillé seulement 4 mois à temps partiel en tant que salariée cette année-là.
Maintenant, voici mes questions :
1. En principe, je pourrais accepter que mon activité secondaire soit un jour classée comme activité de loisir. En raison des remboursements d'impôts rétroactifs que je devrai probablement payer, ceux-ci ne dépasseront guère la somme de 2000 € compte tenu des bénéfices/pertes mentionnés ci-dessus, n'est-ce pas ? Néanmoins, ce serait utile de pouvoir à nouveau éviter le soupçon d'activité de loisir grâce à des prévisions de bénéfices totaux/plan d'affaires, ne serait-ce que pour la demande d'allocations parentales. À moins que si mon activité est finalement classée comme activité de loisir par exemple en 2022/23, non seulement des remboursements d'impôts rétroactifs seront nécessaires, mais aussi la demande d'allocations parentales que je vais bientôt soumettre pourra être modifiée rétroactivement ? Je ne serais alors plus considérée comme travailleuse indépendante mais comme salariée. C'est-à-dire qu'une autre période de référence pourrait être utilisée