Libre ou commercial Taxe sur la valeur ajoutée Assurance sociale
Madame, Monsieur,
Je prévois de devenir indépendant l'année prochaine et de concevoir et proposer un programme culturel avec des cours (et éventuellement des conférences) dans différents musées. Les cours seraient animés par des enseignants indépendants rémunérés par mes soins. Mon travail consisterait à concevoir l'ensemble du programme, à le promouvoir et à vendre directement les billets aux participants. Mes revenus proviendraient de la vente des billets.
J'ai les questions suivantes :
1. Est-ce une activité libérale ou commerciale ? La tâche créative consisterait à concevoir un programme culturel (ainsi que la création d'un programme), mais je vendrais un "produit", à savoir les billets pour les cours. Si c'est une activité commerciale, quelles en sont les conséquences pour moi et quels sont les coûts supplémentaires par rapport à une profession libérale ?
2. Dois-je facturer et reverser la TVA sur les billets vendus ? Dans le meilleur des cas, je prévois un chiffre d'affaires maximal de 42 000 euros pour la première année (d'avril 2014 à mars 2015) pour un excédent d'environ 13 000 euros, donc je dépasserais les 17 500 euros mais resterais en dessous de 50 000 euros de chiffre d'affaires. La limite de 50 000 euros s'applique-t-elle pour une éventuelle exonération de TVA si les 17 500 euros sont dépassés dès la première année d'activité, ou faut-il avoir eu une année d'activité inférieure à 17 500 euros auparavant ? Il me semble avoir lu que les événements culturels peuvent être exemptés de TVA. Est-ce une règle générale ou seulement si ces événements sont proposés par un organisme financé par l'État ?
3. La question de savoir si je dois facturer la TVA ou non est importante pour moi car je crois que je ne paierais pas ou peu de TVA sur les coûts que je supporterais, ce qui signifie que je ne pourrais pas déduire la TVA : je devrais payer des redevances de licence aux musées (et éventuellement la location de salles pour les conférences). Est-il correct de dire que ces frais ne sont pas soumis à la TVA si le musée est financé par des fonds publics et donc exempté de TVA ? Les honoraires des enseignants sont également un autre poste de dépenses important. Sont-ils en principe exonérés de TVA, étant donné qu'il s'agit d'une activité d'enseignement, ou est-ce seulement le cas lorsqu'il s'agit d'une activité d'enseignement pour un organisme public (ou subventionné publiquement) ? Les enseignants devraient-ils donc reverser la TVA s'ils travaillent pour moi (à condition que leur chiffre d'affaires dépasse 17 500 euros) ou non ?
4. Les seuils de TVA s'appliquent-ils à l'année civile ou peuvent-ils s'appliquer également à l'année fiscale (d'avril à mars) ? Je pose cette question car j'aimerais profiter de l'avantage fiscal de la TVA (si cela est possible) au moins la première année afin de proposer des prix plus avantageux et de prolonger le programme d'hiver au-delà de décembre 2014.
5. Une simple comptabilité de trésorerie suffit-elle pour les montants mentionnés, ou à partir de quand cela ne suffit plus ?
6. Un compte bancaire distinct pour les recettes/dépenses professionnelles est-il obligatoire ou simplement recommandé ?
7. Je travaillerais de chez moi, les contacts avec les clients se feraient via une ligne téléphonique de ma résidence. Est-ce possible sans autorisation du propriétaire ?
8. La responsabilité civile/dommages corporels en cas d'accidents est-elle importante pour moi en tant qu'organisateur des événements, ou le musée auquel je paie des redevances/location de salles en serait-il responsable en cas d'accident ?
9. Quelles sont les implications de ce modèle pour ma sécurité sociale et les cotisations associées ? Je