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L'hypoxie est-elle identifiable des années plus tard par IRM?

Bonjour Madame/Monsieur le Docteur, j'ai une préoccupation concernant une hypoxie cérébrale. Est-ce qu'avec un PO2 de 17,2 (capillaire) et 30 minutes plus tard un PO2 de 10 (capillaire) et une saturation en O2 de 30% (capillaire), cela signifie automatiquement une hypoxie cérébrale ? Je sais que les valeurs artérielles sont plus fiables, mais on peut aussi tirer des conclusions sûres avec les valeurs capillaires (et oui, ces valeurs ont effectivement été mesurées). Le jour de ma naissance, mon PO2 est tombé à ces valeurs en raison d'un événement et cette situation a duré au moins 30 minutes. Du liquide amniotique est entré dans ma circulation sanguine, mais heureusement "en petite quantité" (si on peut parler de chance).

Au fil des années, notamment avec mon retour au travail, j'ai remarqué que je perdais le fil de mes propos en pleine conversation et que je ne savais plus comment continuer à parler. C'est devenu un compagnon fréquent dans ma vie quotidienne. Ce problème persiste jusqu'à aujourd'hui, si bien que certains médecins ont pensé que je pourrais développer une schizophrénie (bien que je n'aie ni hallucinations ni paranoïa dans ce contexte). Ces 2-3 dernières années, j'ai remarqué qu'il m'était parfois difficile de nommer un objet en quelques secondes ou de trouver le mot juste rapidement.

Par exemple, je lis un livre avec ma fille, avec des images et des termes. Pour certaines images, je dois réfléchir longuement à ce qu'elles représentent. Par exemple, dans le livre il y avait une tente. Il m'a fallu un certain temps pour me rappeler qu'il s'agissait simplement d'un Indien. La logique simple de l'Indien ne me venait pas à l'esprit et j'essayais désespérément de me rappeler le mot juste. Le nom d'une collègue qui travaille avec nous depuis des années ne m'est revenu qu'après environ 15 minutes de réflexion intensive.

Les difficultés de concentration et d'attention au travail sont également courantes. Il m'est plus difficile de restituer des informations ou d'apprendre par cœur de manière intensive depuis la naissance de ma fille, ce qui n'était pas un problème avant. Ces circonstances, et d'autres que je n'ai pas mentionnées (bien que moins graves), sont très éprouvantes au quotidien. Mon entourage remarque ces changements et m'en parle souvent, notamment dans le cadre professionnel.

Question concrète : si je passais une IRM cérébrale, pourrait-on y voir quelque chose ? Ou est-ce que seuls les dommages cérébraux hypoxiques seraient détectés ? À mon avis, les symptômes mentionnés ci-dessus devraient se traduire différemment dans une IRM que chez une personne n'ayant pas eu d'hypoxie. Merci pour votre réponse.

Dr. med. Frauke Gehring

Bonsoir,

Toutes les dysfonctionnements des cellules ne se traduisent pas nécessairement par des changements visibles à l'œil nu. Ils ne sont visibles à l'IRM que si l'hypoxie a effectivement conduit à la mort cellulaire. Il est impossible de déterminer la gravité des conséquences de l'hypoxie sur le cerveau à partir de l'analyse des gaz sanguins, car le corps privilégie l'approvisionnement en oxygène du cerveau en centralisant le sang et en desservant ainsi la périphérie.

Cependant, vos symptômes n'ont absolument rien à voir avec la schizophrénie.

Bonne continuation !

Cordialement, Dr. Höllering

fadeout
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Experte für Neurologie

Dr. med. Frauke Gehring

Dr. med. Frauke Gehring

Arnsberg

Staatsexamen 1984 in Kiel, seit 1992 in eigener Praxis niedergelassen. Onlineberatung seit 2001 bei Almeda, Focus (als ärztliche Leiterin), Onmeda, Bild der Frau. Moderatorin, Dozentin für medizinische Themen.

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