Frag-Einen

Demandez à un avocat sur le sujet de Droit des contrats

L'école de musique veut transférer les dettes de la mère à la fille.

Cher Monsieur l'avocat,

Il y a deux semaines, j'ai reçu une lettre d'un cabinet d'avocats me menaçant d'une saisie. Je n'ai jamais entendu parler de ce cabinet auparavant. Il s'agit d'une école de musique que j'ai fréquentée en 1996 à l'âge de 14 ans et que ma mère n'a apparemment pas payée à l'époque, ce qui perdure jusqu'à présent. Comme ils n'ont pas reçu d'argent de ma mère, ils essaient maintenant avec moi.

Mes questions sont les suivantes :

Est-il légal de poursuivre une personne mineure (16 ans à l'époque) pour un jugement par défaut et des frais de procédure de 1998 ? À l'époque, le contractant était ma mère.

Je ne comprends pas non plus pourquoi je n'ai pas reçu de lettre préalablement et que l'on me menace directement d'une saisie. Le cabinet ne devrait-il pas envoyer une lettre préalable pour informer et trouver une solution ensemble ?

J'ai accepté un plan de paiement et soudainement, il y a encore plus de frais que je dois payer. Le cabinet ne devrait-il pas énumérer tous les frais dès le départ et non pas en ajouter davantage si j'accepte ?

Je ne comprends pas tout cela. Est-il vraiment aussi simple de transférer les frais de la mère à la fille sans que la fille en soit informée ?

Que puis-je faire maintenant ?

Cordialement,

Dr. Dr. Danjel-Philippe Newerla

Chère consultante,

Tout d'abord, je vous remercie pour votre demande !

Je voudrais maintenant prendre position sur vos questions en prenant en compte les faits que vous avez exposés ainsi que votre engagement, de la manière suivante :

1.) Est-il légal de poursuivre en justice une personne mineure à l'époque (16 ans) pour un jugement par défaut et une décision de fixation des coûts de 1998 ?

Sans connaître l'intégralité des faits et en particulier le contenu de la lettre de l'avocat ainsi que du jugement par défaut, il sera difficile de faire une prévision concluante.

En principe, vous ne pouvez pas être condamné en raison d'un contrat que votre mère a conclu.

Je suppose fortement que le contrat était à votre nom et que votre mère l'a conclu en tant que votre représentante (peut-être par erreur ?). Dans ce cas, votre mère aurait agi en tant que représentante sans pouvoir de représentation à votre égard et aurait donc engagé sa responsabilité envers vous conformément à l'article 179 du Code civil.

Dans ce cas, vous seriez devenu cocontractant et auriez pu être poursuivi, de sorte qu'un jugement par défaut aurait pu être prononcé au moins en théorie.

2.) La société d'avocats n'aurait-elle pas dû envoyer une lettre au préalable pour attirer votre attention et trouver ensemble une solution ?

Cela aurait certainement été la manière la plus aimable de procéder, mais la société d'avocats n'est pas tenue de le faire.

3.) La société d'avocats n'est-elle pas censée énumérer immédiatement tous les coûts et n'en ajouter davantage que si j'accepte ?

En principe, la société d'avocats n'est pas non plus tenue d'énumérer tous les coûts dans la première lettre et de les réclamer en même temps. Si des frais ont été omis par la société d'avocats, ceux-ci peuvent (la question de la prescription mise de côté) en principe être réclamés ultérieurement, sauf si la société d'avocats s'est expressément engagée sur ces coûts dans sa première lettre, ce à quoi je ne m'attendrais pas en pratique.

4.) Est-il vraiment aussi facile de transférer les coûts de la mère à la fille sans que celle-ci en soit informée ? Que puis-je faire maintenant ?

Si votre mère est devenue cocontractante, le jugement par défaut serait incorrect et le titre exécutoire serait erroné. Par conséquent, vous devriez d'abord rechercher (par exemple en demandant à l'école de musique) qui était le véritable cocontractant.

De plus, vous devriez mandater un collègue sur place pour défendre vos intérêts juridiques, afin qu'il puisse examiner les faits et prendre les mesures nécessaires.

J'espère vous avoir donné une première orientation juridique et je vous souhaite beaucoup de succès et tout le meilleur !

Je tiens à souligner ce qui suit :

Les informations juridiques que j'ai fournies se basent uniquement sur les faits que vous avez fournis. Ma réponse n'est qu'une première évaluation juridique des faits et ne peut pas remplacer une évaluation complète des faits. En effet, l'ajout ou l'omission d'informations pertinentes peut entraîner une évaluation juridique totalement différente.

J'espère que mes explications vous ont aidé. N'hésitez pas à me contacter par e-mail ou à poser des questions supplémentaires.

Je vous souhaite une agréable soirée de mardi !

Cordialement,

Dipl.-Jur. Danjel-Philippe Newerla, avocat

Heilsbergerstr. 16
27580 Bremerhaven
kanzlei.newerla@web.de
Tél. 0471/3088132
Fax : 0471/3088316

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Experte für Droit des contrats

Dr. Dr. Danjel-Philippe Newerla

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